« Les Etoiles de Noss Head – Vertige », Sophie Jomain

Les légendes sont parfois plus réelles que l’on croit

Replongez-vous à l’époque de Twilight. Vous y êtes ? Maintenant dites-moi : vous étiez plutôt team Edward ou team Jacob ? Personnellement, pour le premier film, j’étais clairement team Edward ! Puis Jake nous a dévoilé ses incroyables biscotos et j’ai tout de suite changé de camps. Mais c’est pas de ma faute ! Mes hormones avaient pris le contrôle ! #lol

Aujourd’hui je ne viens pas vous parler de buveurs de sang, mais bel et bien de loup-garous ! Il faut dire que depuis plusieurs années ils sont dans l’ère du temps. Entre Underworld, TrueBlood, Teen Wolf, ou encore Twilight, nos amis poilus ont le vent en poupe !

Dans cet article, je vous présente mon avis sur le premier tome de la saga « Les Etoiles de Noss Head » : Vertige. Ecrit par la talentueuse Sophie Jomain, et publié aux éditions Pygmallion, l’édition que vous pouvez voir dans l’illustration de ce post n’est pas l’originale mais une version collector puisque nous avons droit à une magnifique couverture rigide et que le récit est tout du long accompagné de superbes illustrations créées par Marie-Laure Barbey-Granvaud, une artiste qui – je trouve – à beaucoup de talent ! Je vous laisse le soin de les découvrir, vous n’en serez que plus enchantés, vous pouvez me croire.

Ce n’est qu’en tombant sur cette superbe édition que j’ai découvert la saga. J’ai trouvé ce livre absolument magnifique, mais c’est le résumé qui m’a énormément intriguée et décidée à l’acheter : « Les légendes sont parfois plus réelles que l’on croit ». Court, simple efficace. Il n’en fallait pas plus pour me séduire. Mais je vais toute même vous offrir une petite mise en bouche, histoire que vous sachiez tout de même de quoi je vais vous parler (et à l’occasion vous donner envie de le lire, qui sait ?).

C’est l’histoire d’Hannah, une superbe rousse de presque 18 ans, qui quitte Paris pour l’Ecosse le temps d’un été avec ses parents pour aller prendre soin de sa grand-mère paternelle devenue aveugle. Elle n’est pas très enchantée à l’idée de passer la saison estivale loin de la capitale pour aller se terrer dans un village éloigné de tout. Peu à peu, Hannah ses marques en faisant la rencontre de jeunes du coin. Néanmoins quelque chose l’obsède. Ou plutôt quelqu’un. Qui est ce jeune homme aux magnifiques yeux verts qui croise sans cesse sa route ? Et pourquoi sa grand-mère semble savoir sur lui des choses qu’elle s’obstine à ne pas partager ?

Des vacances estivales nimbées de mystères

Notre histoire s’ouvre sur un voyage en Ecosse, une terre par elle-même emprunte de manière très forte de tout un tas de légendes aussi diverses que variées, qui pour ma part me fascinent. J’étais enchantée de voir l’histoire se planter dans un tel décor car je me suis tout de suite imaginée des paysages magnifiques. Mais qui dit voyage dit souvent barrière de la langue. Notre héroïne étant d’origine écossaise (ses parents en sont tous deux natifs), la langue n’est en rien un obstacle pour elle. C’est ce qui permet de faire évoluer l’histoire de façon productive et cohérente.

De plus, ce voyage a un but bien précis : prendre soin de sa grand-mère aveugle. Je m’attendais à découvrir une vieille dame grabataire et peut-être même un peu illuminée, mais au lieu de ça, l’auteure nous dépeint une femme d’âge mûr qui, malgré son handicap, sait composer avec ce dernier et comprendre beaucoup de choses que les « voyants » tentent de lui cacher pour son bien. C’est une femme vive d’esprit et espiègle, souvent de connivence avec sa petite-fille quand il s’agit de l’aider à parvenir à ses fins. On comprend aussi que c’est une personne qui a vécu beaucoup de choses au cours de sa longue vie, dont des événements qui paraissent être lourds de sens à ses yeux mais qui – racontés à demi-mots – n’ont aucune signification particulière pour son interlocutrice qui se pose de plus en plus de questions. Cela ne fait que rajouter du mystère au cours du récit, et ça m’a tenue en haleine un long moment.

– Tu sembles si convaincue de leur existence !

Elle me regarda avec un sourire en coin.

– Et pourquoi ne le serais-je pas ? Certains croient bien en un dieu qu’ils n’ont jamais vu.

Une relation épistolaire

Le roman s’ouvre sur un mail envoyé par l’héroïne à sa meilleure amie restée en France. C’est un personnage qui ne prend pas corps à proprement parler dans l’action du récit, mais qui a tout de même énormément d’importance car elle est la principale raison pour Hannah de rentrer en France. Or, ses parents lui annoncent une nouvelle qui pourrait rendre sa situation définitive, même s’ils lui laissent un choix à faire. Au fur et à mesure que l’intrigue se déploie, Hannah est de plus en plus attachée à sa terre d’origine et est toujours plus intriguée par les événements auxquels elle assiste, souvent malgré elle. Sa relation avec son amie évolue alors elle aussi : cette personne devient son dernier point d’ancrage avec son ancienne vie.

Cet échange auquel elle se livre avec son amie a aussi une fonction thérapeutique. En effet, même si au début ce sont des échanges pour le moins banals sur les vies respectives de deux adolescentes, très vite les messages d’Hannah ont une teneur plus profonde. Son amie est la seule personne à qui elle puisse se confier (même si elle ne le fait qu’à demi-mots) sur les événements importants qui se concrétisent rapidement dans sa vie. Tout évolue très vite pour elle, et elle n’a personne d’autre à part elle pour se confier.

Pourquoi aurais-je dû nier l’évidence plus longtemps ? Je n’avais plus envie de me mentir, ni même de me retenir. Wick ou Paris, ça m’était égal. Tous les raisonnements du monde n’y auraient rien changé.

Des interrogations de plus en plus nombreuses

Alors qu’Hannah semble s’être intégrée dans un groupe d’amis sur lesquels elle semble pouvoir compter, certains paraissent avoir des choses à cacher. Des choses qui leur font peur. Ce qui fait beaucoup douter notre héroïne qui ne sait pas si elle peut continuer à leur faire confiance, car bien souvent sa propre sécurité, ainsi que celle de ses proches, dépendent de ses personnes. Surtout quand ces secrets semblent mêler des personnes peu recommandables que bon nombres de gens s’évertuent à lui faire éviter coûte que coûte.

D’ailleurs, ces mêmes personnes peu recommandables, restées jusque là dans l’ombre et quelque peu passives, se montrent plus inquiétantes que jamais et persistent à garder secret l’origine de leur ressentiment. Cette réponse nous sera apportée dans un tome deux dont la chronique arrivera prochainement sur le blog.

L’esprit humain est aisément contrôlable, ce n’est pas le cas de l’animal

🦊🦊🦊🦊🦊/5


J’espère que cette chronique vous aura plus ! Vous avez envie de lire ce roman ? Et si vous l’avez déjà lu, donnez-moi votre avis dans les commentaires !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Aurélia

2 commentaires sur « « Les Etoiles de Noss Head – Vertige », Sophie Jomain »

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